18 juin 2014

Appel du 18 juin 2014


Ici Lille, à la Direction Régionale des Affaires Culturelles occupée par les salarié-e-s du spectacles, du cinéma, de l'audiovisuel et rejoint par les cheminot-e-s Solidaires.
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête de la république française, se sont soumis aux pouvoirs économiques et financiers. 
Le gouvernement actuel, alléguant la défaite de nos services publics, s'est mis sous la coupe du MEDEF pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force néolibérale de l'ennemi. 
Infiniment plus que leur nombre, ce sont leurs discours, leurs mensonges, leurs manipulations qui nous font reculer. Ce sont les classes dominantes qui avec l'aide des médias de masse, endoctrinent les cerveaux, poussent au chacun pour soi, élaborent des stratégies de diversion.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! 
Croyez-nous, nous qui vous parlons en connaissance de cause, nous vous disons que rien n'est perdu pour les plus exploité-e-s d'entre nous. Les moyens de lutte sont nombreux et peuvent faire venir la victoire.
Car nous ne sommes pas seuls ! Vous, salarié-e-s du public et du privé, de l'énergie, des transports, des télécoms, du bâtiment, de la santé, de l'éducation, du social,... avec ou sans papiers, vous n'êtes pas seul-e-s. Le combat est permanent. Nos possibles sont sans limites. Nos armes infinies. 
Cette guerre n'est pas limitée aux accords UNEDIC du 22 mars. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille en cours. Cette guerre est une guerre mondialisée.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y ait, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis.
Foudroyés aujourd'hui par la domination économique et politique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par nos forces communes et rassemblées.
Nous, salarié-e-s du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel, actuellement à Lille, invitons les citoyens, les publics, les salarié-e-s en lutte, les chercheurs, les cheminot-e-s.... avec les armes de la pensée et de la lutte sociale, à se mettre en rapport avec nous. 
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.