28 février 2014

APPEL À MANIFESTER LE 12 MARS 2014 À LILLE

Les artistes, techniciens, administratifs du spectacle vivant et de l’audiovisuel, directeurs de compagnies ou de lieux artistiques et culturels,

se mobilisent pour l’art et la culture, sources de pensée, d’émotion, de rêve, d’épanouissement, d’échange, de partage, de plaisir, d’éducation et d’émancipation. 
Vous qui, comme nous, désirez un autre monde qui ne soit pas régi par l’argent, la compétitivité, l’individualisme et le simplisme.

TOUS ENSEMBLE POUR L'ART ET LA  CULTURE

Manifestation
Mercredi 12 Mars 2014
Rendez-vous à 12h 
Place du Général de Gaulle à Lille

Nous demandons que le régime spécifique d’assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle et de l’audiovisuel soit préservé et revitalisé pour une meilleure équité.

Le budget de la culture a baissé en 2013, notamment les crédits dévolus à l’éducation artistique, pourtant annoncée comme une grande priorité nationale. Il baissera plus fortement en 2014 (7%).
Nous demandons que ce gouvernement s’engage immédiatement à dégeler les crédits du ministère de la Culture et de la Communication pour l’année 2014 et à préserver ceux des années 2015/2017.

ORGANISATION SYNDICALES (CGT-SPECTACLES, SYNAVI, SYNDEAC) ET INTERMITTENTS EN LUTTE    


LE TRACT D'APPEL AUX MANIFESTATIONS DU 17 FÉVRIER ET DU 12 MARS À LILLE

À TÉLÉCHARGER, PHOTOCOPIER, DISTRIBUER !
https://docs.google.com/file/d/0B8dTX01KqeLGUHNVU3BZcmRDd1E/edit

CARTE DE FRANCE DES MANIFESTATIONS DE CE JEUDI 27 FÉVRIER :
https://mapsengine.google.com/map/edit?mid=zRob0seiKXO8.kUTLjvODFoGM

PAGE DES ÉVÉNEMENTS FACEBOOK À PARTAGER :
https://www.facebook.com/SoutienAuxIntermittents/events

27 février 2014

Manifestations des intermittents du 27 février : revue de presse >>> "Le travail n'est pas un coût, le chômage n'est pas un délit !"


Manifestation des intermittents du spectacle à... par 20Minutes


LA VOIX DU NORD :
 Les intermittents du spectacle manifestent à Lille et investissent brièvement la direction du travail
Plusieurs centaines d’intermittents du spectacle (comédiens, techniciens et même responsables de structures) se sont rassemblés ce jeudi sur la Grand-Place de Lille à partir de 12h pour s’insurger contre les menaces qui planent sur leur régime d’allocations chômage. A l’issue d’une manifestation qui a arpenté les rues de la capitale régionale, une vingtaine ont pénétré dans une unité territoriale de la direction régionale du Travail (DIRRECTE) située rue Gambetta.

Comme d'habitude des commentaires fallacieux et insultants sous l'article !

Ne vous laissez pas faire ! Répondez, argumentez !

plus sur : http://www.lavoixdunord.fr/region/les-intermittents-du-spectacle-manifestent-a-lille-et-ia19b0n1950256


LE MONDE  :  "Le Medef exige toujours la fin du régime des intermittents" 
http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/02/26/intermittents-du-spectacle-le-medef-maintient-sa-position_4373972_3246.html


MIDI LIBRE :
http://www.midilibre.fr/2014/02/27/manif-d-intermittents-du-spectacle-a-paris-ca-sent-le-gattaz-ca-va-peter,828067.php
LE POINT  :
http://www.lepoint.fr/economie/forte-mobilisation-d-intermittents-en-marche-vers-le-medef-27-02-2014-1796267_28.php


FRANCE TV INFO :

http://culturebox.francetvinfo.fr/les-intermittents-mobilises-pour-defendre-leur-regime-150281



télés :
Pour se remonter le moral, une tribune sur médiapart :

Négociations Unédic: Le travail n'est pas un coût, le chômage n'est pas un délit

 |  PAR EMMANUEL ANTOINE

Les négociations entre les partenaires sociaux pour élaborer la convention Unédic 2014-2017 ont débuté le 17 janvier dernier. Encore une fois, il n'est question que de limiter le droit à l'assurance-chômage, sous quelque modalité que ce soit : dégressivité des aides, allongement de la durée de cotisation nécessaire à l'ouverture de droits, durcissement des critères de la « recherche active d'emploi », harmonisation par le bas en supprimant les annexes concernant les intérimaires et les intermittent.e.s du spectacle... Les chômeuses et les chômeurs sont considéré.e.s comme des « profiteurs du système », alors que les revenus du capital continuent d'augmenter, et que c'est la recherche effrénée de plus-values financières qui produit du chômage. 

Nous, travailleur.se.s autonomes, co-entrepreneur.e.s de nos entreprises coopératives, artisan.e.s, paysan.ne.s, artistes et technicien.ne.s du spectacle... que nous soyons salarié.e.s, intermittent.e.s, indépendant.e.s, chômeur.se.s, nous sommes consterné.e.s de voir remis en cause ce droit essentiel.

Pourquoi ne met-on jamais en regard le déficit de l'Unédic avec les baisses de cotisations patronales concédées par tous les gouvernements depuis les années 1990 ?  Pourquoi s'étonne-t-on du déficit de l'Unédic en période de crise, en se focalisant sur l'augmentation des dépenses, plutôt que sur la possibilité de financement que pourrait constituer la taxation des revenus du capital ? Pourquoi ne s'intéresse-t-on pas au fait que nos entreprises faiblement capitalisées sont de moins en moins en mesure de maintenir ou de proposer des emplois dignes et pérennes ? Pourquoi ne prend-on pas la mesure de la vraie catastrophe sociale qui se joue lorsqu'un.e chômeur.se sur deux n'est pas indemnisé.e ?

A croire que l'Unédic est devenue une société d’assurance ! A-t-on oublié que ce régime est fondé sur le principe de la solidarité interprofessionnelle, pour que le monde du travail ne soit pas soumis aux seuls impératifs de flexibilité des grandes entreprises qui traitent, bien souvent, le travail comme une marchandise, et les salarié.e.s comme une variable d'ajustement ?
Pourquoi la réforme de l'Unédic ne pourrait pas constituer l'occasion d'un renforcement des liens de solidarité dans le pays à travers une discussion interprofessionnelle élargie à l'ensemble du monde du travail ? Il est temps de s'émanciper d'un modèle d'équilibre basé sur une croissance vide de sens et d'imaginer un nouveau modèle, plutôt que d'être rivés aux indices de notation des agences Fitch Ratings, Moody's et Standard&Poor's. L'Unédic a emprunté 7 milliards sur les marchés financiers : loin des négociations paritaires ou de l'intérêt général, l'avis de ces agences pèse lourd sur les décisions de gestion de l'assurance-chômage.

Alors que la discontinuité de l'emploi s'est imposée comme une réalité depuis bien longtemps, alors que l'entrée dans le monde du travail est de plus en plus difficile pour les jeunes, les négociations Unédic entretiennent une vision dépassée du travail, fondée sur la linéarité des carrières. Il y a aujourd'hui en France 9 millions de travailleur.se.s précaires ou sans emploi : le chômage est utilisé comme un outil pour mettre les travailleur.se.s en concurrence entre eux/elles et dégrader l'ensemble des conditions de travail, dans le public comme dans le privé, pour les salarié.e.s comme pour les indépendant.e.s. Sans compter que l'auto-entreprenariat est considéré, malheureusement, comme une solution au chômage...

Nous faisons partie de cette part croissante des travailleur.se.s qui ne se satisfait pas d'être contrainte d'accepter d'être subordonnée pour bénéficier d'une bonne protection sociale. Citoyen.ne.s, nous n'acceptons pas que la démocratie s'arrête aux portes des entreprises. Professionnel.le.s, nous refusons que l'impératif de productivité et de rentabilité financière continue à primer sur la qualité de la production, des rapports sociaux dans l'entreprise, la déontologie, la pratique et la transmission de nos métiers et savoir-faire. Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à vouloir reprendre le contrôle de nos vies et de notre travail en contribuant à l'économie réelle et en répondant à des besoins sociaux, parfois urgents, négligés par la puissance publique.

L'assurance-chômage constitue un rempart contre la toute-puissance des employeurs et donneurs d'ordre pour qui le lien de subordination est un moyen de soumission. Elle nous prémunit contre les hoquets d'un « marché du travail » chaotique. Elle nous permet de ne pas accepter n'importe quel emploi, dans n'importe quelles conditions. Elle nous donne les moyens de développer des activités et des entreprises sources d'emplois choisis. Combien d'associations, de coopératives – des structures de cette économie sociale et solidaire que l'actuel gouvernement sait si bien mettre à l'honneur – auraient pu se développer si nous, qui n'avons pas accès au capital, n'avions pu nous appuyer sur les revenus issus de l'assurance-chômage ? Combien de compagnies de théâtre, de lieux culturels, de petites entreprises de production audiovisuelle existeraient encore sans l'intermittence ?
Il est urgent de penser un système d'assurance-chômage, et plus globalement de protection sociale, qui garantisse une continuité de revenus et de droits à l'ensemble des travailleur.se.s.

L'autonomie dans le travail et le refus de sa marchandisation, que nous appelons de nos vœux, ne peuvent pas se construire en dehors d'un cadre de protection sociale solidaire et interprofessionnel. Les actuels « bénéficiaires » de l'assurance-chômage ne peuvent pas être tenus pour responsables de la crise et du déficit de l'Unédic qu'elle entraîne, ni laissés seuls lorsqu'il s'agit de se battre pour conserver et étendre les droits d'une conquête sociale essentielle pour l'ensemble des travailleur.se.s : nous sommes toutes et tous concerné.e.s.

Pour lutter contre la régression sociale, pour un autre partage des richesses, pour faire entendre qu'un autre modèle de société est possible, nous appelons à renforcer la mobilisation en cours pour faire exister autour de ces négociations Unédic le débat politique qu'elles méritent.

Premiers signataires : Minga, Coopaname, Compagnie N.A.J.E, Esscoop, la Manufacture coopérative, Artenréel, les Matermittentes, SCOP Ozon, Lazzi Théâtre, Oxalis Scop, Vecteur Activités, ATTAC France, Solstice, Scic Smartfr, La Revue Eclair, Libre Informatique, Sud Culture Solidaires 34, Coordination des Intermittents et Précaires IdF, Scop276, Compagnie Jolie Môme


Contact : letravailnestpasuncout@laposte.net

Le 27 février 2014



http://blogs.mediapart.fr/blog/emmanuel-antoine/270214/negociations-unedic-le-travail-nest-pas-un-cout-le-chomage-nest-pas-un-delit
et aussi
http://www.mediapart.fr/journal/france/270214/apres-les-intermittents-le-medef-sattaquera-t-il-aux-patrons


25 février 2014

Intermittence, Chômage : Ni Destruction, Ni "Sauvetage" : De Nouveaux Droits !

« Je pense aussi que vous pouvez me reprocher d’avoir fait la part trop grande aux choses matérielles (…). Ce sont des faits terribles, mais regardons-les en face. Il est certain, bien que ce soit déshonorant pour nous comme nation, que par suite de quelques défauts dans notre communauté, le poète pauvre n’a pas de nos jours, et n’a pas eu depuis deux cents ans, la moindre chance de réussite... Un enfant pauvre en Angleterre n’a guère plus d’espoir que n’en avait le fils d’un esclave à Athènes de parvenir à une émancipation qui lui permette de connaître cette liberté intellectuelle qui est à l’origine des grandes œuvres. C’est cela même. La liberté intellectuelle dépend des choses matérielles. La poésie dépend de la liberté intellectuelle ».
    Une chambre à soi, Virginia Woolf.

Nous ne voulons pas être sauvés

Alors que le Medef déclare que les patrons ne sont en rien redevables des 30 milliards que le gouvernement leur a donné, le ministre de l’emploi ne se prononce pas sur les mesures justes et adaptées aux intermittents proposées par un grand nombre des principales personnes concernées [1], sous prétexte de ne pas brusquer des « partenaires sociaux » supposés en décider seuls. 


Pourtant, le Medef préconise que l’Etat compense la perte de droits résultant de la suppression des annexes 8 et 10 de l’Unedic. L’objectif de l’organisation patronale est clair : tous précaires et sans droits sociaux. Et cela au nom de l’équité ! Ce que l’on risque c’est, comme souvent par le passé, qu’au nom du « déficit », on prétende « sauver le régime » en enfonçant/déglinguant ceux qui en dépendent.

Selon nous, toute personne a droit à des conditions d’existence dignes. Or, aujourd’hui, si l’on excepte les nantis, seuls ceux qui bénéficient d’emplois stables et durables avec des salaires corrects et de bonnes conditions de travail, sont dans ce cas…


L’objectif du Medef est d’instaurer une flexibilité généralisée en rognant et cassant les droits de ceux qui alternent chômage et emplois afin de disposer d’une main d’œuvre corvéable à merci. Le Medef s’emploie tout bonnement depuis 20 ans à supprimer les annexes 8 et 10 car, par delà tous les arguments comptables, il s’agit pour eux d’en finir avec l’idée même qu’une protection sociale un tant soit peu adaptée aux caractéristiques de l’emploi soit possible.

Les néolibéraux ont un projet de société bien défini [2] qui leur permet de penser les choses sur la durée et de manière stratégique : séparer les artistes et techniciens en 2003 n’avait d’autre objectif que de préparer la sortie des techniciens du régime de l’intermittence.Après les attaques répétées de la cour des comptes, la mise en place de l’ANI (Accord sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi), la CGPME (un des trois syndicats d’employeurs représentés aux négociations) a fait le premier cette proposition. Le Medef la radicalise en réclamant purement et simplement la suppression les annexes 8 et 10. Comme de coutume, ce train risque d’en cacher un autre. Les soit disant « négociations » en cours montreront bientôt à quoi une telle provocation est destiné à préparer la voie… Au vu de la politique d’austérité actuelle, il se pourrait bien que l’on cherche à rogner les droits de l’ensemble des « chômeurs en activité à temps réduit », de plus en plus nombreux, et pas des seuls intermittents du spectacle.

De deux choses l’une, soit nous sommes gouvernés par des aveugles, soit les socialistes sont totalement hypnotisés par l’idéologie néolibérale et sa société de concurrence. Nous osons encore espérer qu’il n’en soit pas ainsi. Et si tel était néanmoins le cas, nous n’aurions d’autre choix que de tout faire pour l’empêcher.


Les salariés à l’emploi discontinu ne doivent pas subir les effets d’une crise dont ils ne sont pas responsables mais bénéficier d’un régime d’assurance chômage correct afin de pouvoir vivre, travailler, se projeter dans l’avenir.


Le Medef a ouvert le bal. Oui les contrats courts et la discontinuité ne sont pas limités aux intermittents du spectacle, 80% des embauches actuelles s’effectuent en CDD, l’intermittence estaussi le quotidien des chômeurs et précaires.

Avec les réformes actuelles sur la flexibilité et l’assurance chômage le gouvernement est confronté à un choix historique : laisser les stratégies néolibérales se déployer à grands renforts des préconisations caricaturales de l’OCDE (selon eux « la France doit inciter les seniors à travailler » ), ou bien opter pour une autre société que celle de « la guerre de tous contre tous », une solidarité permettant à la fois de vivre au présent et de penser le futur. Après des décennies de précarisation, il est tout simplement indispensable d’obtenir un système juste et mutualiste pour les intermittents du spectacle et de refonder les droits sociaux de tous les chômeurs et autres salariés à l’emploi discontinu.

Le rapport de force semble défavorable à la solidarité. Mais des printemps arabes et québécois au soulèvement ukrainien, on vérifie que jamais un ordre social inique ne pourra être assuré d’éviter sa mise en cause, voire son effondrement.

25 février 2014

Coordination des Intermittents et Précaires (idf)

Faites passer le mot, aux collègues, amis, voisins, partout !
 Soyons nos propres médias !
Informez-vous autour de vous sur les nombreux rdv proposés en régions ce jeudi 27 février afin d’y être présents.

Attention : Le Medef, l’UPA et la CGPME arrivent à la négociation de ce jeudi 27 février 2014 avec un texte proposant la suppressiondu régime des intermittents du spectacle ainsi que celui des intérimaires.


23 février 2014

RENCONTRE AVEC MATHIEU GRÉGOIRE À LA VERRIÈRE LE LUNDI 24 FÉVRIER À 11H00

Mathieu Grégoire est l'auteur d'un livre précieux : "Les intermittents du spectacle : enjeux d'un siècle de lutte" (lien ici).  Il est maître de conférence à l'université de Picardie.
Il a récemment chiffré les propositions émises par la coordination intersyndicale concernant les annexes 8 et 10.
Il sera présent à la Verrière le lundi 24 février 2014 à 11h00 pour une rencontre avec les intermittents en lutte.
Venez nombreux-ses !

LA VERRIERE 
28 RUE ALPHONSE MERCIER 59000 LILLE


Pour en savoir plus, et vous préparer à cette réunion, vous pouvez regarder cette vidéo de son audition à l'Assemblée Nationale par la mission d'information sur l'emploi dans les métiers artistiques le 20 décembre 2012 : 



La lecture du rapport public remis au SYNDEAC en février 2014 par le même Mathieu Grégoire et Olivier Pilmis est aussi très instructive.
http://www.syndeac.org/assets/POLITIQUES_PUBLIQUES/intermittence_rapport-public-syndeac2014.pdf


21 février 2014

Dernière Minute : Le siège du MEDEF Ile-de-France occupé

Communiqué CGT-Spectacle


Ce vendredi 21 février depuis 11H30, des professionnels du spectacle à l’appel de la Cgt Spectacle, occupent le siège du Medef - 10 rue du débarcadère 75017 Paris pour s’opposer à la suppression voulue par le patronat du régime d’indemnisation chômage des salariés intermittents du spectacle.
Dans notre pays, qui compte 5, 5 millions de demandeurs d’emploi, ce qui créé le déficit de l’Unedic c’est la politique d’emploi du patronat qui multiplie les contrats précaires et les licenciements !
Alors qu’un demandeur d’emploi sur deux n’est pas indemnisé, la Cgt a des propositions pour une véritable sécurité sociale professionnelle : pour le régime général, pour tous les travailleurs précaires, les intérimaires, comme pour les intermittents du spectacle, il faut étudier nos propositions qui visent à lutter contre la précarité tout en assurant des droits justes à celles et ceux qui la vivent !

(nos propositions sont consultables sur le site Internet de la fédération du Spectacle : http://www.fnsac-cgt.com/rubrique.php?IDrub=64&IDsousrubrique=140)

Depuis midi, nous occupons le standard : 01.40.55.12.50 vous pouvez envoyer des message de soutien !

Paris, le 21 février 2014 12H. 



Tract à télécharger ici : 

https://drive.google.com/file/d/0B8dTX01KqeLGRGRZRGdKNGY5QnRDcUw5ejJmWVJILXVsRTQ4/edit?usp=sharing

20 février 2014

ON EN PARLE AU PARLEMENT...


Séance de questions au gouvernement au Sénat, 20 février 2014.
Question de Pierre Laurent (Sénateur PCF), réponse de Michel Sapin (Ministre du Travail)



Séance de questions au gouvernement au Sénat, 20 février 2014.
Question de Catherine Procaccia (Sénatrice UMP), réponse de Aurélie Filipetti (Ministre de la Culture)


18 février 2014

PÉTITIONS

pour y accéder, cliquez sur les liens


JE MARCHE POUR LA CULTURE
Cliquer ICI
"Je marche pour que tous les élu-e-s prennent conscience de l’importance de l’art et de la Culture pour notre société.
Je marche pour les mots oubliés de François Hollande en 2012 : « La Culture n’est pas un luxe dont on peut se débarrasser en période de disette… La Culture c’est l’avenir… »
Je marche afin qu’une ambition s’exprime pour la Culture.
Je  marche pour lutter contre les inégalités culturelles et pour la liberté d’expression.
Je marche parce que j’aime mon métier.
Je  marche pour la démocratie et la diversité culturelles, je marche pour la cohésion sociale.
Je marche parce que j’aime la Culture à proximité de chez moi, je marche pour la culture sur mon lieu de travail.
Je marche parce que la Culture enrichit et nourrit mon quotidien.
Je marche parce que je revendique un régime juste et mutualiste pour les salariés intermittents du spectacle à l’occasion de la négociation assurance chômage.
Nous marchons parce que la Culture est un droit, notre droit à toutes et tous.
Nous marchons toutes et tous parce que nous aimons la Culture, tout simplement."



LA LETTRE OUVERTE DE JACK RALITE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Cliquer ICI
"Par nos engagements culturels, artistiques et citoyens, nous sommes fidèlement attachés à la politique culturelle française que nous entendons voir se développer selon le principe d’invention de la perpétuelle ouverture. Or, nous constatons que cette démarche après avoir marqué le pas connaît notamment par la politique budgétaire de notre pays une situation s’aggravant de jour en jour. "



POUR LA SUPPRESSION DU MEDEF
Cliquer ICI
"Intermittents du spectacle et sympathisants, nous demandons la suppression du MEDEF, qui lui aussi coûte trop cher."



OUTILS / supports de communications, tracts, etc.


Le régime de l'intermittence a mauvaise presse, car la presse ne nous fait pas de cadeau.
Le point de vue sur nos métiers se base donc la plupart du temps sur des clichés colportés par des médias qui trop souvent se contentent de rester en surface.
Vous trouverez ici des articles, des sources documentaires, des liens, des tracts et du "matériel de propagande" permettant de comprendre et d'expliquer le régime de l'intermittence ainsi que nos revendications, etc. Tout un argumentaire pour ne pas être désoeuvré quand des journalistes vous demanderont pourquoi vous n'êtes pas d'accord avec le MEDEF… Car il ne suffit pas de ne pas être content, encore faut-il le faire entendre de manière intelligible.

LE TRACT D'APPEL À LA MANIFESTATION DU 27 FÉVRIER À LILLE

À TÉLÉCHARGER, PHOTOCOPIER, DISTRIBUER !
https://drive.google.com/file/d/0B8dTX01KqeLGN0s5b3dmZERManF0M1JfMDhHMFVRNS1hMm1j/edit?usp=sharing


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VOICI QUELQUES LIENS VERS DES DOCUMENTS EN .PDF QUE VOUS POUVEZ TÉLÉCHARGER :

RIPOSTE N°1 (argumentaire solide, ou petit pense-bête)

https://drive.google.com/file/d/0B8dTX01KqeLGcFNJbU8zQU9YYWRqdWxVSmFuOUhKSHVRWVlV/edit?usp=sharing

LES PROPOSITIONS DE RÉFORME DES ANNEXES CINÉMA SPECTACLE (CGT, juin 2013)

https://drive.google.com/file/d/0B8dTX01KqeLGVWNRc0lndlRVVk53STk5QnJwWG5XR3hnWERF/edit?usp=sharing

LA LETTRE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE (Jack Ralite,  12 février 2014)

https://drive.google.com/file/d/0B8dTX01KqeLGT0VIVFk4b0EzeElCYzdfTTR0VkZfOUphUHZJ/edit?usp=sharing

 LE RÉGIME DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE : NI DÉFICIT, NI SURCOÛT. (Mathieu Grégoire)

https://docs.google.com/document/d/1mROjPv97wcm6uUm6TXk15naeWJVxxG8-TGI-7awsN14/edit


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QUELQUES LIENS VERS DES PAGES, BLOGS, SITES, ETC. :

PROPOSITION POUR UNE "RÉFORME DE GAUCHE" De Frédéric Hocquard, secrétaire national à la culture du parti socialiste

http://frederichocquard.blogspot.fr/2014/02/intermittence-du-spectacle-une-reforme.html



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Le principe de ce blog est de l'utiliser comme un forum.
Aussi n'hésitez pas à vous aussi nous donner vos sources de manière à faire tourner les infos au plus grand nombre, nous actualiserons les pages régulièrement !

Pour cela : utilisez les commentaires, postez vos liens !
La propagande anti-intermittent se répand ces derniers temps à grande vitesse dans les médias nationaux. Nombreux sont les articles de presse dans lesquels nous constatons l'incurie et la méconnaissance de notre régime. Les commentaires des "lecteurs" (trolls ?) nous attaquent et nous blessent souvent. Nous vous invitons à vous connecter à ces forums (Libé, Le Monde, Le Parisien, Le Point, L'Express, Les Echos, bref tous les médias nationaux) pour répondre systématiquement à ces attaques, points par points. Ils envahissent les commentaires, faisons-en autant !

Voici par exemple un petit document qui permet de recontextualiser le déficit de l'assurance chômage dû à l'intermittence du spectacle en regard de quelques autres aides apportés à d'autres secteurs "assistés" eux-aussi… comme par exemple la presse écrite (dont bien sûr Le Point et Le Parisien, qui nous aiment tant !).

Oui il y a une faute à "ajoutéE".



17 février 2014

RIPOSTES / de quoi argumenter !

Les pages internet de nombreux journaux donnent de nous une images tronquée.
Par exemple : les intermittents seraient des "assistés" qui "abuseraient" du "système"…

Voici de quoi répondre à tous les trolls.
Copiez, collez.
Et regardez-les en entier pour répondre à tous nos détracteurs !


RIPOSTES #1
Sur le déficit que engendrerions :





RIPOSTES #2
réponse aux mensonges médiatiques
http://www.youtube.com/watch?v=HYhGvFSSRLA



RIPOSTES #3
propositions pour le régime des intermittents :
http://www.youtube.com/watch?v=OGwzUNu-XtQ



Voici enfin de quoi argumenter sur le fameux déficit de l'unédic,
que nous creusons chaque jour avec nos pelles et nos brouettes :
une démonstration sur l'inexistence de ce déficit lors de la commission sénatoriale !

http://www.youtube.com/watch?v=7ouqEJKkfuo